Structure d’une fleur


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La plupart des fleurs sont hermaphrodites, c’est-à-dire qu’elles sont à la fois mâles et femelles : elles ont un pistil et des étamines.

structure-fleurLa partie femelle : le pistil au centre qui comprend l’ensemble des carpelles fécondées par le pollen.
La partie mâle: Les étamines autour du pistil qui contiennent le pollen.
Comme les plantes ne s’accouplent pas et ne se déplacent pas et que la nature rejette l’auto-fécondation, il faut donc un moyen pour transporter le pollen vers les ovules des fleurs.
Le vent le fait mais l’opération relève du hasard. Pour les plantes qui produisent beaucoup de pollen comme les graminées et les gymnospermes (principalement les conifères), c’est efficace. Par contre pour les autres, il faut un élément extérieur qui amène les pollens vers l’ovule. Cette fonction est réalisée par les insectes butineurs, avec en particulier les abeilles.
En effet, les abeilles viennent chercher sur et dans les fleurs pour leur propre consommation, le nectar (liquide sucré) et le pollen. Dans cette opération les abeilles mettent ainsi les pattes dans le pollen qui s’accroche à leurs poils. En allant de fleur en fleur, les insectes déposent celui-ci sur un pistil, souvent un peu gluant qui le retient. Des phénomènes chimiques trient ensuite le pollen avant d’accepter les grains qui doivent pénétrer dans l’ovule.

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Le nectar est un liquide sucré, parfois sirupeux, sécrété puis excrété par des glandes, dites nectarifères, présentes sur de nombreuses plantes. Les nectaires abritent ces glandes. Ils se trouvent dans les fleurs, à la base des organes floraux, sur les pétales, sépales, étamines, carpelles, ou à l’extérieur : sur les bractées, feuilles, pétioles, stipules, tiges. Il n’y a pas de différence prononcée entre ces nectaires floraux et extra-floraux. Le nectar n’a pas tout à fait la même composition que la sève, dont il est issu, car il se déroule au niveau des tissus nectarifères des réactions biochimiques complexes. Le liquide est en majeure partie composé d’eau et de saccharose, mais il renferme d’autres sucres tels le glucose et le fructose (ou lévulose) et, à doses minimes, des principes qui contribuent à donner à un miel son parfum et sa saveur propres, sa « personnalité ». Chaque espèce végétale fournira un nectar aux caractéristiques spécifiques.

Le changement de la solution sucrée en miel commence déjà lors du voyage au cours duquel elle est accumulée dans le jabot de l’abeille. C’est dans son tube digestif que s’ amorce la longue transformation : des ferments ou enzymes agissent sur le nectar. Le saccharose, sous l’action de l’invertase se transforme en glucose, fructose, maltose et autres sucres. Les modifications physico-chimiques se pour suivent dès l’arrivée à la ruche. A son retour, la butineuse régurgite sa charge, la passe aux ouvrières, qui elles-mêmes la communiquent à d’autres et ainsi de suite. D’individu en individu, la teneur en eau s’abaisse en même temps que le liquide s’enrichit de sucs gastriques et de substances salivaires : invertase, diastase et gluco-oxydase. Là se tient le secret de fabrication. Simultanément, d’autres sucres sont synthétisés, qui n’existaient pas au départ. La goutte épaissie est déversée ensuite dans un alvéole. Le nectar, régurgité de nombreuses fois, est étalé sur les pièces buccales, afin que la surface d’échange avec l’air soit plus grande. Sa teneur en eau peut s’abaisser en moins d’une heure de près de 50 %, ce qui est considérable. Si nécessaire, des chaînes de ventilation s’organisent: l’air soufflé par les ailes des ventileuses accélère le processus. Lorsque cette teneur en eau tombera au-dessous de 20 %, le nectar sera devenu du miel « mûr». L’alvéole est obturée par un opercule de cire qui permet de le garder dans de bonnes conditions. Evaporation de l’excès d’eau et concentration en sucres sont donc les deux objectifs principaux. Grâce à cela, la colonie dispose en réserve d’un aliment hautement énergétique, stable, de longue conservation et peu sensible aux fermentations.

Descriptif :
La fleur hermaphrodite est constituée de pièces florales insérées sur un réceptacle floral. Lorsque la fleur est complète, elle comprend quatre verticilles de pièces florales. De l’extérieur vers l’intérieur, on rencontre :

  1. le calice, formé par l’ensemble des sépales ;
  2. la corolle, formée par l’ensemble des pétales ;
  3. l’androcée, c’est-à-dire l’ensemble des étamines (partie mâle), qui produit le pollen ;
  4. le gynécée ou pistil, formé par l’ensemble des carpelles (partie femelle).

Calice et corolle forment le périanthe, enveloppe stérile, qui joue un rôle protecteur pour les pièces fertiles, et attractif pour les animaux pollinisateurs.

Ce plan théorique de la fleur, que l’on trouve pae exemple chez le bouton d’or (Renonculacées), est sujet à de nombreuses variations. On rencontre par exemple des fleurs sans pétales, dites « apétales ». Une fleur mixte est une fleur qui possède à la fois étamines et pistil.

« La fleur double est celle dont quelqu’une des parties est multipliée au-delà de son nombre naturel, mais sans que cette multiplication nuise à la fécondation. Les fleurs se doublent rarement par le calice, presque jamais par les étamines. Leur multiplication la plus commune se fait par la corolle. Les exemples les plus fréquents sont dans les fleurs polypétales, comme œillets, anémones, renoncules ; les fleurs monopétales doublent moins communément. Cependant on voit assez souvent des campanules, des primevères auricules, et surtout des jacinthes à fleur double. Ce mot de fleur double ne marque pas dans le nombre des pétales une simple duplication, mais une multiplication quelconque. Soit que le nombre des pétales devienne double, triple, quadruple, etc., tant qu’ils ne multiplient pas au point d’étouffer la fructification, la fleur garde toujours le nom de fleur double ; mais, lorsque les pétales trop multipliés font disparaître les étamines et avorter le germe, alors la fleur perd le nom de fleur double et prend celui de fleur pleine. »

Cycle de vie d’une angiosperme :

Les fleurs attirent et utilisent les pollinisateurs par divers moyens :

  • Les couleurs de leur corolle, plus ou moins vives et, pour certaines, uniquement perçues dans l’ultraviolet par certains insectes.
  • La fragrance. Les fleurs sont souvent parfumées, leur odeur pouvant porter jusqu’à plus d’un kilomètre dans un air non pollué et assez humide.
  • L’offre en nectar et pollen. Le nectar sucré est butiné par de nombreux insectes, notamment les abeilles, les papillons et les syrphes, mais aussi pour certaines espèces de chauve-souris ou d’oiseaux (colibris). La plante sécrète aussi des substances rendant ce nectar amer pour que chaque pollinisateur n’en consomme pas trop. Le parfum floral, l’amertume et le caractère sucré du nectar, par un dosage équilibré des substances attirantes et repoussantes, garantissent aux plantes une reproduction optimale. Le parfum floral, notamment pour les fleurs qui se font polliniser de nuit (chèvrefeuille), a un double rôle : attirer et guider les pollinisateurs qui sont récompensés par du nectar et du pollen. Mais la fleur émet aussi des composants rendant le nectar assez amer pour que l’insecte n’en prélève pas trop ou pour éloigner des consommateurs qui ne seraient pas aptes à féconder l’espèce.

La plante émet aussi des substances protectrices pour sa fleur et pour les organes de cette fleur:

  • Des composés insecticides et fongicides toxiques tels que la nicotine du tabac.
  • Des leurres visuels ou olfactifs. Une orchidée prend l’apparence d’un insecte tel l’Ophrys bourdon ; des plantes prennent l’aspect ou l’odeur de la viande pourrie, ce qui attire les mouches qui les pollinisent.
  • Des dispositifs « piégeant » provisoirement des insectes, le temps qu’ils se couvrent de pollen.

L’éclosion des fleurs, ou floraison, est souvent très éphémère, mais ce phénomène est chez certaines plantes compensé par l’éclosion échelonnée de séries ou grappes de fleurs.

Comportements des fleurs :

Certaines fleurs se ferment le soir. Ce phénomène s’appelle la nyctinastie ; il est le résultat d’une réaction de la fleur à une stimulation (un stimulus ou des stimuli) extérieure. La température et la luminosité baissant à la tombée de la nuit, l’humidité augmente et certaines fleurs se referment. Ce mouvement est dû aux cellules de la base de la corolle. De nuit, elles se gonflent d’humidité, ce qui entraîne la fermeture des pétales.

Une réponse à Structure d’une fleur

  1. zahra dit :

    bonjour je suis une élève de premiere s je travaille sur un tpe sur la couleur de fleurs et je n’ai pas beaucoup d’idees sur ce sujet pouvez vous m’aider s’il vous plait
    nos idees :
    pourquoi elles sont colores
    comment elles sont colores
    d’ou vient les couleurs
    merci d’avance

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