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Été 2015
Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Le printemps était plutôt doux. Les abeilles sont sorties de l’hiver sans dommage. La récolte en mai était petite mais correcte et les ruches étaient dynamiques et prometteuses pour la grande récolte d’été.
A telle enseigne que j’ai ramené 3 nouvelles ruches avec l’objectif de faire une bonne récolte. Mais catastrophe, canicule, sécheresse, très peu de fleurs sauvages , trèfles… à proximité et contrairement à l’année dernière il n’y a pas eu de plantation mellifère autour des ruches.
Au 30 juillet, les hausses sont totalement vides, dans les 6 ruches. Les abeilles ont tout descendu dans les corps de ruche. Les corps ont d’ailleurs peu de réserve pour l’hiver malgré une certaine population dans les ruches. J’ai donc retiré les 3 nouvelles ruches pour les mettre à proximité d’un champ de luzerne.
J’ai noté de la luzerne pas très loin du site de l’Ecopole, j’espère qu’elle va permettre aux abeilles de se ravitailler, sinon il va falloir que je les nourrice de manière importante avant l’hiver.
Cette situation n’est pas propre à l’Ecopole. J’assure le suivi d’un rucher pédagogique de 10 ruches au lycée agricole de Thillois à 1 km à vol d’oiseau, pas de miel.
A Courmas, à environ 10 kms au sud-ouest, au bord de la Montagne de Reims, rien dans les hausses de l’apiculteur.
A Jonchery sur Vesle (15 kms à l’est), chez un autre apiculteur, 20 ruches vides…
Les seuls endroits où les abeilles trouvent des ressources mellifères sont en bordure des champs de luzerne, qui ne sont pas coupés car trop petits en raison de manque d’eau mais qui sont en fleurs.
Compte-tenu de cette situation exceptionnelle, je vous réserve la totalité du miel de printemps.
Sécheresse
Pour mémoire: la photo même époque en 2014
Animation SANEF sur l’aire de Chevrière
Par une belle journée ensoleillée, animation apiculture pour le plus grand plaisir des enfants et des adultes. Explications et bien sûr dégustation des miels.