La ruche Dadant est la plus répandue en Europe. Le principe général est simple: un corps de ruche réservé aux abeilles, des hausses destinées à la récolte.
La structure d’une ruche Dadant:
Il y a de 2 types de ruches Dadant : les ruches 12 cadres, lourdes, donc plutôt destinées à une implantation sédentaire et les 10 cadres qui sont utilisées en pratique sédentaire ou en transhumance . Dans les 2 cas la structure est la même.
Le plateau ou plancher de ruche, sur lequel repose le corps de ruche.
- Au-dessus du corps: les hausses où les abeilles entreposent le miel sur des 1/2 cadres prés-remplis avec de la cire gaufrée qui sera récolté .
- Au sommet : un toit plat, ou en chalet.
Les dimensions internes d’une ruche Dadant sont précises. Les dimensions externes varient suivant l’épaisseur du bois (en général entre 20 et 27 mm). Ces dimensions internes sont à respecter au millimètre.
Taille Dadant 10 cadres: (h x l x L)
31 x 38 x 45 Hausse: h= 17
Taille Dadant 12 cadres: (h x l x L)
31 x 45 x 45 Hausse: h= 17
L’inventeur: Charles Dadant . Il est né en Haute-Marne, en 1817. A l’âge de 46 ans il émigre aux Etats-Unis pour fonder une exploitation viticole. Ce projet ne se concrétisera pas et il se tournera vers l’apiculture. Il vit alors autant de la vente du miel que de la cire. La vente de bougie en cire est toujours fortement mis en avant sur le site web actuel de la société Dadant et fils. Il créa une usine de construction de ruches dont le format était 42 cm x 26 cm.
Les ruches respectant ce format porte depuis son nom. http://www.americanbeejournal.com/
Parlant français et anglais, Charles Dadant a été un pont entre les cultures apicoles anglophone et francophone. Il sympathisa avec le révérant Langstroth (petit fils d’immigré Français et inventeur du cadre mobile) et traduisit son livre en français le fameux livre de Langstroth « The Hive and the Honey Bee ».
J’ai eu l’honneur de connaitre et de travailler au côté de l’un de ses descendants, Roger Dadant, entre les années 1962 et 1980 à l’île de La Réunion. Il était directeur de la station de recherches agronomiques de l’IRAT, après avoir commencé une carrière de phytopathologiste en Nouvelle Calédonie et Madagascar, au sein de l’ORSTOM.