Une saine colère
Il arrive parfois que la colère soit bonne conseillère. Elle nous annonce notre limite ou notre conscience. Aujourd’hui, pour moi, c’est le cas.
L’humain a malheureusement laissé la place à la mathématique. La médecine, celle qui palpe, ausculte, partage, aux statistiques. Ces docteurs de famille à dimension humaine, au service du patient et qui sont loin des chapeaux carrés, ne font plus le poids par rapport à la science des procédures. Celle qui nous impose par exemple des études en double-aveugle, comme seule référence. Sans elle, point de salut Sans elle, point de partage. Sans elle, point de crédibilité. Qu’importe le nombre de morts, qu’importe la souffrance des patients, pourvu que les critères de la science soient sauvegardés… Trois médecins de famille par ici soignent plus de 200 patients du Coronavirus. D’autres souvent n’osent même plus parler de leurs conclusions tant l’instant est dangereux pour eux… Un professeur, par-là, traite plus 1000 cas. Ailleurs, par-delà les frontières, certains en font tout autant, sans le crier sur tous les toits mais avec des résultats concrets : Une bactérie intestinale prendrait le relai du virus pour déclencher l’hyper réaction immunitaire. Raison de plus pour comprendre l’efficacité des antibiothérapies spécifiques proposées. Tout cela corrobore le constat simple que les patients annoncent eux-mêmes : « Depuis que j’ai pris votre traitement, Docteur, je vais mieux, je n’ai plus de symptôme, j’ai retrouvé mon énergie, je me sens bien ». En six à dix jours la plupart sont guéris ; pas d’hospitalisation, pas de statistique, pas d’analyse ni de test et donc pas de trace mais juste de la médecine de proximité, de la bonne médecine de famille. Bien sûr, il y a de nombreux cas qui se guérissent seuls, spontanément. Bien sûr, il y a des porteurs asymptomatiques. Bien sûr, il y a tous ceux qui n’appellent pas leur médecin mais qui se soignent par eux-mêmes. Bien sûr, il y a ceux pour qui l’urgence est nécessaire. Mais, il y a quand même tous ces patients traités par nos bons médecins qui ne verront jamais l’hôpital. Grâce à un ou deux antibiotiques associés ou pas à un antipaludéen (hydroxychloroquine ou un autre) et un grand nombre dont je fais partie, se retrouvent sortis d’affaire. Est-ce normal ? Est-ce recevable ? Est-ce encore de la médecine ? Est-ce scientifique ? N’est-ce pas une prise d’otage de la population sous couvert de ce mot sanctifié, la science ?
Notre belle Terre, du coup, se dépollue et j’en suis le premier heureux. L’air redevient respirable. Les baleines sautent de joie et peut-être que les abeilles butineront encore plus les fleurs cette année. Cela dit, je ne crois pas trop que cette année encore les agriculteurs auront des états d’âme durant l’épandage des néonicotinoïdes. Je pense qu’ils continueront sans vergogne à regarder leur compte en banque plutôt que la santé de la nature. Il est dit que c’est une population en grande souffrance, avec un suicide tous les deux jours. Mais, il est quand même étonnant de constater que dans cette profession, ce sont seulement les agriculteurs productivistes qui se suicident. Il n’y a pas, à ma connaissance, de producteurs « Bio » qui passe à l’acte. Intéressante statistique non !!! Mais ceci est un autre débat…
Malgré tous ces bienfaits écologiques, une grande partie de la population mondiale, qui vit au jour le jour, est aujourd’hui confinée. Elle survit à chaque tour d’horloge. Elle n’en peut plus. Elle a besoin de travailler. Non pas pour acheter le dernier téléphone à la mode mais pour simplement ne pas mourir de faim. Pour ces personnes, même se vêtir d’habits neufs ne fait plus partie de leur espoir. Ils ont perdu cet honneur là. Ils essaient juste de survivre jour après jour. Pour soutenir mon propos s’il en était besoin, ce printemps 50 millions de personnes sont déjà menacées par la famine en Afrique de l’Ouest selon l’ONG Oxfam… et chez nous, c’est le même constat. Il y a des milliards disponibles pour les banques et la finance mais combien pour eux ?
Et vous, Messieurs les politiques, vous, les « bretelles, ceinture, parapluie » n’avez qu’un mot à la bouche : la science. Elle vous manipule sans vergogne, sans état d’âme. Certains ne le voient même pas. Posture bien plus grave que ceux qui en ont conscience et qui en profitent. Au moins, eux, savent dans quelle direction regarder. Elle met en place une communication sans faille pour qu’à travers vous, la peur se répande. Elle impose comme seul postulat, le vaccin. Il sera, selon eux, le prochain sauveur de l’humanité.
Quel vaccin ? Pour quel virus ? Accessible à qui ? Le prochain coronavirus ne sera-t-il pas différent ? Aura-t-il muté ? le vaccin fonctionnera-t-il pour tous ? Est-ce qu’il y en aura suffisamment ? Deviendra-t-il obligatoire pour pouvoir voyager ? Et ceux qui y sont allergiques, pourront-ils voyager à nouveau ?
Les vaccins, véritable aubaine du siècle, bien moins coûteux que les médicaments à rechercher, à étudier, à prouver et bien plus rentable à produire. Rendu incontournable par la manipulation de masse, ils sont déjà les pompes à fric du siècle. Il ne sera même plus nécessaire de les promouvoir, le message est passé. Il n’y aura plus besoin de communiquer pour les vendre. L’axe parfait du business à l’échelle planétaire est en place. Et pendant ce temps, si précieux aux grands laboratoires pour trouver l’éventuelle panacée, les petits, les obscurs, les sans-grades souffrent et meurent sans duché ni dotation.
Assez Messieurs les décideurs !
Vous vous êtes fait berner. Vous êtes pris dans l’étau de la plus grande secte du monde. Celle- là même qui vous fait croire que sans elle, il n’y aura point de salut, au sens étymologique du terme. Cette esprit étriqué où seuls les chiffres ont raison, vous a embarqué et vous a fait perdre pieds. La vraie rencontre médicale, celle qui touche au vivant est devenue à vos yeux presque inutile, seules les formules mathématiques sont probantes. Monde inversé.
Mais en vérité, uniquement les montants qui figurent sur les comptes en banque des Big Pharma sont importants pour eux. L’absurde ne doit pas prendre le pas sur la grâce de cette médecine de famille et la procédure sur le bon sens. Que la raison vous inspire pour un retour à la réalité du terrain qui est bien plus belle que celle, perfide et cupide, que les longues-robes essaient de vous faire croire. Ce virus se traite dès les premiers symptômes, dans la grande majorité des cas, avec quelques euros en six à dix jours (avec le suivi médical de terrain bien sûr).
Alors, Messieurs, arrêtez la catastrophe, arrêtez cette dictature du faux-savoir, arrêtez ce désastre humanitaire programmé…
Pr Roch Domerego Professeur Invité permanent de la faculté de Médecine Calixto Garcia de La Havane, Cuba.