Journaliste & apiculteur
Samedi 31 décembre 2011 « Le Monde.fr »
On peut être journaliste et apiculteur. Elles fabriquent du miel, il produit des mots. Histoire d’une passion douce et piquante vieille comme l’humanité
es abeilles d’hiver se la coulent douce, les discrètes. Pour avoir de leurs nouvelles, il faut frapper quelques petits coups secs sur le bois de la ruche. L’essaim répond par un bruissement sourd et bref. Pas d’humeur à tenter une sortie. En temps normal, il n’aurait pas hésité à déléguer une escouade d’éclaireuses furibardes à la rencontre de quiconque oserait ainsi cogner à l’huis.D’ici à février et aux premières floraisons des noisetiers et des saules, elles vont vivre au ralenti, serrées les unes contre les autres autour de la reine, grignotant les réserves de miel et de pollen constituées pendant l’été. Derrière les parois palpite une pelote compacte composée de 20 000 ou 30 000 ouvrières, contractant leurs muscles thoraciques en une sorte de chair de poule collective pour maintenir une température de plus de 20 degrés dans la grappe. Ces chanceuses vivront six mois. Les travailleuses de la belle saison, deux fois plus nombreuses, ne dépasseront pas six semaines.Quelle mouche m’a piqué de vouloir jouer les apiculteurs du dimanche ? Aucun antécédent familial, ni de fascination ancienne pour les insectes. Pas davantage de sensibilité écolo chevillée au corps. L’origine de ce béguin pour Apis mellifera reste mystérieuse… Certes, la vocation apicole du Gâtinais, autour de Montargis (Loiret), n’est plus à faire.
Toujours est-il qu’il y a huit ans, un beau matin de mai, j’ai chargé dans le coffre de la voiture deux ruchettes vrombissantes achetées chez un apiculteur, obturées par un maigre bouchon de mousse. Pour tout bagage, des connaissances hâtivement acquises dans les manuels spécialisés. Autant dire que je n’en menais pas plus large que le petit dernier, Etienne, 8 ans, quand, après quelques kilomètres, plusieurs bestioles affolées se sont mises à voleter dans l’habitacle de la Chrysler… Finalement, malgré mon coeur qui battait la chamade et ce satané enfumoir qui s’éteignait sans arrêt, mes locataires ont été transférées dans leur nouvel abri, garni de dix cadres fraîchement tendus de feuilles de cire gaufrées. Elles s’y sont plu. Par pur anthropomorphisme, les ruches ont été baptisées Taylor et Stakhanov.
En presque huit années, quatre colonies ont, l’automne venu, déposé le bilan. Triste spectacle de ruches abandonnées ou grouillant de parasites. Intoxications liées aux insecticides utilisés par les vastes cultures alentour, « syndrome d’effondrement des colonies » ? Renseignements pris auprès des apiculteurs professionnels de la région, le taux de mortalité de mes protégées n’a rien d’exceptionnel ni de très éloigné de la normale. Qu’une reine meure trop tard dans la saison pour être remplacée, et c’est toute la communauté qui part à la dérive.
« Il y a dix ou quinze ans, les pertes étaient moins élevées. Aujourd’hui, elles restent à un niveau acceptable même si l’on se doute que la résistance aux virus s’est atténuée », estime Jacques Goût, fondateur du Musée vivant de l’apiculture gâtinaise, à Château-Renard. Je croise donc les doigts en espérant que mes abeilles continueront d’échapper au triste destin qui leur est souvent promis. Ce qui n’est pas tout à fait acquis. En 2012, le très controversé pesticide Cruiser pourra être utilisé dans le Loiret non seulement sur le maïs mais aussi sur le colza.
Dès la première année, j’ai célébré la première récolte avec un enthousiasme à la hauteur de l’événement. Cinq kilos d’un miel ambré, le meilleur qu’il m’ait été donné de goûter, évidemment. Seule Taylor avait rempli les cadres de la hausse (l’étage qui renferme le miel que l’apiculteur s’autorise à prélever). Petit à petit, le spectacle des abeilles rentrant au bercail avec de minuscules boulettes de pollen multicolores sous les pattes m’est devenu familier. Comme le ballet des gardiennes sur la planche d’envol qui reniflent frénétiquement leurs congénères avant de les laisser entrer, pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une de leurs soeurs. Malheur à celle qui n’exhalerait pas la signature familiale, déterminée par les phéromones de la reine.
En regardant bien, il est facile de distinguer les anciennes, s’élançant droit vers le ciel au sortir de la ruche, et les novices, un peu embarrassées. Tournant sur elles-mêmes, elles hésitent longuement, décrivent de petits cercles puis finissent par décoller mais en marche arrière, tournées vers le nid. Ce qui leur permet de repérer les lieux pour retrouver leur chemin.
L’humeur des abeilles est intimement liée à la saison. Au début du printemps, une sorte d’ivresse semble les saisir avec les premières chaleurs et les floraisons abondantes des cerisiers, des acacias ou des pissenlits. Tout excitées, il leur arrive de former une sorte de joyeux nuage devant la ruche. Pour peu que mon arrivée ait été précédée de quelques jets de fumée opportuns, je peux inspecter tranquillement les cadres et vérifier la présence du couvain (les larves). J’observe tout à loisir des dizaines de cirières se faire la courte échelle pour édifier un mur d’alvéoles, je repère la présence de cellules royales (signe que l’essaimage est proche). Il m’est même arrivé d’assister à quelques naissances. Mais, à moins qu’elle ait été préalablement marquée d’un point coloré, variable selon son année de naissance, repérer la reine au milieu de ses filles n’est pas à la portée du premier apiculteur venu. Je n’y parviens toujours pas…
L’été arrivé, lorsque la colonie est à son zénith et que les fleurs commencent à se faire plus rares, les abeilles deviennent vite susceptibles, voire intenables. Il faut parfois battre en retraite, toutes affaires cessantes, devant la furia que l’enfumoir ne parvient plus à calmer. J’ai beau leur offrir le gîte, le couvert – à l’automne et au printemps, elles ont droit à un kilo de candi, sorte de pâte sucrée, pour faciliter la formation de réserves et stimuler la ponte de la reine – ou leur prodiguer avec patience un traitement contre le varroa, un acarien parasite, elles n’en ont cure. Touche pas à mon miel !
Les plus enragées m’ont poursuivi plusieurs fois à travers le jardin et jusqu’à l’intérieur de la maison. Intrusion peu appréciée par le reste de la famille, que ma passion pour l’apiculture n’attendrit pas toujours. C’est à cette période de l’année, vers la mi-juillet, que la tribu des amazones expulse manu militari de la ruche les faux-bourdons, abeilles mâles incapables de survivre par leurs propres moyens et dépourvues d’aiguillon. Pas de quartier !
Les abeilles ne réclament pas de l’apiculteur de soins très accaparants, ni une habileté manuelle particulière. En revanche, mieux vaut être méthodique et respecter quelques élémentaires principes de précaution. Pour avoir entrepris d’intervenir sur la farouche ruche Stakhanov sans vérifier que la jambe gauche de ma tenue de protection était correctement ajustée, j’en ai fait la cuisante expérience. Le « baiser de l’abeille », comme disent les apiculteurs, est bien moins pimenté que celui de la guêpe. Quand même, dix-sept piqûres entre la cheville et le haut de la cuisse, cela laisse des souvenirs…
Les quelques épisodes fâcheux – l’été dernier, des abeilles brusquement déchaînées après une récolte ont fait le siège de la maison, tel un remake des oiseaux d’Hitchcock – comptent moins que certains moments rares. Comme cet essaim baladeur retrouvé au petit matin, accroché tout grelottant à une branche de lilas. En mai, certaines ruches voient une partie de leur population quitter le bercail avec la vieille reine (c’est l’essaimage). La grappe d’abeilles fut délicatement secouée au-dessus d’une ruche vide, puis aspergée d’eau sucrée, et elle se mit prestement au travail. Ou encore, ce rituel orchestré par l’apiculteur professionnel lorsqu’il installe une colonie dans une ruche. Après avoir repéré et saisi la reine, il la dépose dans sa nouvelle maison. Un large et frémissant tapis de dizaines de milliers d’abeilles s’étale alors sur le sol puis forme un cortège serré qui, en moins de dix minutes, ira sagement rejoindre sa majesté.
Rapidement, mes « mouches à miel » du Gâtinais sont passées de deux à quatre colonies. Les ruches Triomphe, agrémentée d’une fresque représentant la cathédrale Saint-Basile de Moscou, clin d’oeil au professeur de russe et résistant communiste Jean Triomphe qui m’en fit cadeau, et Cornucopia (une corne d’abondance ne peut pas faire de mal) sont venues compléter le tableau.
Les premières occupantes étaient les rejetons d’une reine de race italienne (Apis mellifera ligustica), avec de jolies bandes cuivrées sur l’abdomen. En moins d’un an, la génétique a imposé sa loi et le jeu des croisements a éliminé les gènes italiens. Les ruches se sont garnies d’abeilles locales dites « noires » (Apis mellifera mellifera), plus irritables mais plus résistantes. De vraies bosseuses. Il y eut une saison d’austérité totale à cause du printemps pourri de 2007, celui de l’élection présidentielle, mais aussi de belles récoltes, parfois miraculeuses, comme celle de 2011 qui battit tous les records avec 36 kg… malgré une nouvelle grève du zèle de la facétieuse Stakhanov.
Et, peut-être plus inquiétant, un premier nid de frelons asiatiques (Vespa velutina) a été observé à la fin de l’été dernier dans le Loiret, à Sully-sur-Loire. Ces prédateurs se postent devant la ruche et font des ravages en interceptant les abeilles. En Asie, l’abeille locale (Apis cerana) développe une stratégie de défense originale mais efficace. Elles se regroupent en une grappe serrée autour de l’assaillant et le tuent en faisant monter la température jusqu’à 45 degrés. Hélas, mes abeilles européennes du Gâtinais n’ont pas encore trouvé la recette.
Jean-Michel Normand
Des puces RFID au secours des abeilles
Jeudi 22 décembre 2011
« Le Monde.fr » – Voir la vidéo : 05:24
En Avignon, des biologistes de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) équipent des abeilles de puces électroniques pour étudier leur comportement. Ces recherches précisent l’impact des pesticides sur les butineuses et confirment le caractère multifactoriel du déclin des abeilles
Pétition anti-OGM
Samedi 3 décembre 2011
Signer la pétition -> www.ogm-abeille.org/
L’impossible coexistence « OGM / apiculture » est établie par la justice.
Depuis l’apparition des premières cultures d’OGM en Europe il y a quelques années, les apiculteurs ne cessent d’alerter les pouvoirs publics sur l’impossible coexistence entre ces cultures et l’apiculture. Sous l’influence du lobby OGM et semencier, la Commission Européenne et les autorités nationales sont jusqu’à présent restées sourdes à cet appel.
Or, un apiculteur allemand qui a constaté la présence de pollen de maïs OGM MON 810 dans son miel a intenté une action en justice. Le 5 septembre 2011, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a décidé qu’un tel miel ne pouvait pas être commercialisé [1].
Nos gouvernants ne peuvent donc plus feindre d’ignorer cette réalité : l’autorisation de cultures d’OGM en plein champ serait fatale à l’apiculture (miel, pollen, propolis) et à l’abeille.
Gare aux manigances
Les consommateurs européens ne veulent pas d’OGM dans le miel. La prise de conscience environnementale est devenue telle que la Commission Européenne ne peut prendre le risque de sacrifier délibérément l’abeille au profit de multinationales. Depuis la décision de la CJUE, les tractations vont pourtant bon train.
L’arrêt de la Cour de Justice s’appuie sur le fait que le pollen de maïs MON 810 n’est pas autorisé à la consommation humaine. Des manipulations juridiques qui permettraient de contourner cette interdiction dans le cas du miel sont à l’étude, au mépris de la transparence exigée par les consommateurs.
Seule solution : le moratoire
La coexistence des cultures OGM en plein champ et de l’apiculture est impossible. Personne ne peut plus ignorer cette réalité.
L’abeille est un élément indispensable de l’environnement, de la biodiversité, et un atout incontournable pour la pollinisation de nombreuses cultures. Déjà mise à mal par la pression des pesticides, elle pourrait tout bonnement disparaître de nos campagnes par décision politique, ou être accusée de disséminer les pollens OGM !
Face à ce risque inadmissible, nous demandons instamment à John Dalli, Commissaire européen à la Santé et à la Consommation, et à nos décideurs européens et nationaux de protéger l’abeille, l’apiculture et les professionnels de l’apiculture et de :
– suspendre immédiatement et ne pas renouveler l’autorisation de culture en plein champ du maïs MON 810,
– bloquer l’avancée de tous les dossiers de plantes génétiquement modifiées nectarifères ou pollinifères,
– faire évaluer rigoureusement l’impact des plantes transgéniques sur les ruchers, notamment les couvains et les abeilles hivernales, et de rendre publics tous les protocoles et résultats
– respecter le droit à la transparence pour les consommateurs.
Le miel et les produits de la ruche doivent rester des aliments sains et naturels.
Les abeilles
Mercredi 16 novembre 2011
La défense des abeilles, un « job » de plus en plus prenant pour les apiculteurs français.
Du temps de son père, apiculteur professionnel avant lui en Ardèche, la mortalité hivernale des abeilles suscitait l’inquiétude lorsqu’elle dépassait 5 %, témoigne Olivier Belval, président de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). A présent, elle s’élève en moyenne à 30 % en France, atteint des pics de 60 % par endroits et parvient au mieux à se maintenir à 15 % dans les départements où l’agriculture bio est plus présente : Drôme, Ardèche, Ariège… Mardi 15 novembre, l’Unaf, qui fédère les syndicats départementaux, devait dresser un tour d’horizon annuel propre à susciter quelque découragement : la production de miel reste faible ; des apiculteurs, amateurs ou non, jettent l’éponge. Ils étaient 85 000 en 1995, moins de 70 000 dix ans plus tard et s’apprêtent à se compter plus précisément.
« A l’époque de mon père, poursuit Olivier Belval, le syndicalisme se résumait à trois réunions par an. Aujourd’hui la défense des abeilles est devenue un véritable combat, l’Unaf emploie huit salariés et je monte presque toutes les semaines à Paris. » Les fronts sont nombreux : pesticides, OGM, frelon Vespa velutina. Cette année, la fédération – forte de 22 000 adhérents dont plus d’un tiers des 2 000 professionnels -, dénonce aussi l’épandage aérien de pesticides. Cette pratique, en principe interdite dans l’Union européenne, sauf circonstances exceptionnelles, bénéficie de multiples dérogations en France. L’obligation de prévenir les apiculteurs quarante-huit heures à l’avance n’est pas toujours respectée. L’Unaf a attaqué la préfecture du Loiret devant le tribunal administratif d’Orléans, pour l’exemple.
L’abeille est une sentinelle de l’environnement, plaide l’Unaf depuis des années. Ce message est bien passé auprès des Français. Le sondage Ipsos réalisé pour l’Unaf en février, selon la méthode des quotas, indique que 88 % des interrogés se disent conscients de la disparition massive des abeilles, tandis que 77 % connaissent leur action pollinisatrice. Parmi les principaux responsables de cette hécatombe, les pesticides se classent au premier ou au deuxième rang pour 94 % du panel, suivis du développement de l’agriculture intensive (59 %), du changement climatique (29 %).
La récolte de miel 2011 enregistre des performances variables selon les régions. La Lozère est classée en calamité agricole avec une collecte réduite de moitié tandis qu’elle s’annonce satisfaisante en Ile-de-France. Partout, en raison de la sécheresse, les quantités de miel de châtaignier sont décevantes.
Au total, la production française devrait stagner à environ 20 000 tonnes comme les deux années précédentes pour 24 000 tonnes qui seront importées. On reste loin des 32 000 tonnes de récolte enregistrées 1995… avant l’apparition des néonicotinoïdes, la famille de pesticides à laquelle appartiennent Régent, Proteus, Gaucho, Cruiser.
Fabriqué par Syngenta, cet insecticide a bénéficié récemment de deux autorisations de mises sur le marché. Les apiculteurs ont déposé quatre recours contre le Cruiser 350 et son prédécesseur destinés au maïs et se battent pour obtenir l’annulation de l’autorisation du Cruiser OSR pour le traitement du colza. Les poursuites de l’Unaf contre le ministère de l’agriculture et Syngenta viennent d’être transférées au tribunal administratif de Versailles et vont prendre plusieurs années.
D’autres plaintes déposées par la fédération en 2000 contre Bayer n’ont pas encore abouti. La course contre le temps ne joue pas en faveur des abeilles. « Fin juillet, un mois après son autorisation, sans que l’innocuité du produit ait été prouvée et alors que nous avions une procédure en cours devant le Conseil d’Etat, 600 000 hectares de champs de colza avaient déjà été traités au Cruiser, 40 % de la production française ! »
En juin, l’Italie a interdit l’usage des insecticides néonicotinoïdes sur le maïs pour la troisième année consécutive. Dans des régions concernées, les mortalités des abeilles sont passées de 37,5 % en 2007-2008 à 15 % en 2010-2011, selon une étude italienne . « Ces produits sont des neurotoxiques pour les abeilles, explique Olivier Belval. Celles-ci ne meurent pas d’emblée mais peuvent perdre la mémoire, persister là où il n’y a plus rien à butiner, battre d’une aile seulement… »
Déguster du miel
Vendredi 21 octobre 2011
Un article bien intéressant sur la dégustation de miels d’amateurs par des amateurs
L’Est Républicain: Gastronomie – Le concours régional des miels de Lorraine s’est déroulé à la Maison du miel et des abeilles du Val-Dunois L’excellent miel des petits apiculteurs
Pain de cire
– Vendredi 21 octobre 2011-
Si la récolte de miel est terminée jusqu’au printemps, il reste d’autres activités à mener, et en particulier la récupération de la cire. A ce jour je n’ai pas de cérificateur solaire (il faut que j’envisage sa fabrication au cours de l’hiver). En attendant, je chauffe la cire récupérée lors des désoperculations dans une casserole, et après une première décantation, pour retirer les plus gros déchets, je mets les morceaux dans un bas que je dépose dans un petit moule, et je mets au four à 100° pendant 20 minutes, avec un fond d’eau. Ceci me permet de démouler facilement. J’obtiens alors des pains de pure cire d’abeilles.
Dernière visite d’automne
– Samedi 8 cotobre 2011-
Je profite de l’intérêt d’un futur apiculteur (?) pour faire ma dernière visite d’automne.
L’essaim sauvage est toujours très faible, aussi sur les conseils d’un apiculteur expérimenté, j’ai retiré les cadres vides et j’ai occupé le volume avec du journal. Ceci permettra aux abeilles de cette ruche de passer l’hiver, si elles y arrivent, dans un plus petit volume.
Les autres ruches sont bien pleines et lourdes. Je les ai toutefois réhausser, pour mieux les isoler de l’humidité du sol.
Heureuse comme une abeilles à Sucy
– Vendredi 30 septembre 2011-
Sur le blog du un article comme on les aime.
http://sucyenbrie.blog.lemonde.fr/2011/09/29/heureux-comme-une-abeille-a-sucy/
Tournesol
- – Mardi 27 septembre 2011-
Comment ne pas être attiré par une fleur si flamboyante? (Jardin de Chaumont-sur-Loire)
Réduire l’entrée de la ruche
- – Jeudi 22 septembre 2011-
Les sources de nectar et pollen se font beaucoup plus rares. Aussi je leur ai donné du sirop avec les nourrisseurs, et pour éviter les pillages, j’ai remis les grilles d’entrée sur chaque ruche. Ainsi la surveillance est facilitée.
L’installation des plaquettes de thymol
-
– Mardi 20 septembre 2011-
Il faut mettre les plaquettes de thymol au dessus des cadres en diagonale, le couvre-cadre ne doit pas reposer dessus. Il faut un espace de 1 à 4 cm au dessus des plaquettes, à défaut on peut mettre une hausse vide.
Après la récolte d’été
- – Lundi 19 septembre 2011 –
En visite chez un ami en Saône et Loire, c’est aussi l’arrivée de l’automne. La dernière récolte est faite. Ses 3 ruches sont bien calmes. Les dernières hausses sont mises à lécher, avant le traitement anti-varroa. Il est effectué ici avec des lanières Apivar. Pour ce qui me concerne, n’ayant pas de lanières, j’utilise des plaquettes de thymol . A ce jour, je ne vois plus de faux-bourdons (les mâles) dans les ruches, ils ont tous été chassés.
Jean Claude est très attentif.
Au Bon Miel – Le blog –