COLLECTIF – Les secrets du miel: 50 usages incontournables – 2011
Ce petit guide présente les bienfaits du miel et ses multiples usages dans l’alimentation, la santé, la beauté et l’hygiène, la maison, et même le jardin.
Illustré de nombreux exemples d’utilisation, de recettes, et des conseils d’un jeune apiculteur, cet ouvrage permettra de tout savoir sur cet ingrédient 100 % naturel, ses variétés et ses produits dérivés : gelée royale, propolis, pollen, cire…
Extrait
Hormis dans les régions où existent des fleurs I hivernales, les abeilles restent calfeutrées dans la ruche à la mauvaise saison, quasi inactives. Mais des premières aux dernières fleurs, elles récoltent le nectar, le pollen et la propolis. Elles sécrètent la gelée royale pour nourrir les futures reines, et la cire pour construire les rayons. Épuisée par tant de labeur, ou happée par ses prédateurs, une ouvrière ne survit en général pas plus de huit semaines au printemps.
Du miel pour se nourrir
Vous vous doutez bien que les abeilles ne fabriquent pas le miel pour satisfaire la gourmandise des humains… Non, elles le font pour se nourrir. À la belle saison, elles ingèrent un sirop sucré : le nectar des fleurs, ou, plus rarement, le miellat de certains pucerons. Mais dès que les fleurs se font rares, ou se sont fanées, elles vivent sur leurs réserves. Toute la colonie, excepté la reine et les larves, mange alors du miel, qui est un concentré de nectar. Au printemps, la première tâche est donc de renouveler les provisions…
La récolte du nectar
Le nectar est présent dans les fleurs des très nombreuses plantes et arbres dits «mellifères». Il est plus ou moins riche en sucre selon les espèces végétales, et les abeilles, quand elles ont le choix, préfèrent butiner les fleurs au nectar le plus sucré. S’insérant dans le calice, entre les pétales, la butineuse pénètre dans l’intimité de la fleur. Si elle trouve nectar à son goût, elle étire sa langue, la replie pour lui donner la forme d’un tube, et aspire. Elle se nourrit d’abord, au besoin. Puis, de sa bouche, le liquide sucré descend pari ‘oesophage jusqu’au jabot, situé en bas du thorax. Ce n’est que quand cette poche sera pleine qu’elle rentrera à la ruche, parfois après avoir visité une centaine de fleurs. La butineuse effectue en moyenne une vingtaine de sorties par jour, récoltant à chaque fois 40 mg de nectar – capacité maximale de son jabot.