France bleu – Inauguration de la ruche au cryptoportique


Une 150e ruche en plein cœur de Reims

Mardi 4 juin 2019 à 18:34 –

Par Philippe Rey-GorezFrance Bleu Champagne-Ardenne

A l’occasion de la semaine du développement durable, Reims a inauguré ce mardi la 150e ruche urbaine. Présentes un peu partout dans les parcs, les friches ou sur les toits de la ville, elles font l’objet d’un partenariat entre la ville et le syndicat La Champagne Apicole.

La ruche d’André-Claude à Reims © Radio France – Claire-Marie Luttun

La ville de Reims compte désormais 150 ruches. La dernière en date a été inaugurée ce mardi. C’est derrière la scène du Cryptoportique, place du Forum, qu’elle est installée. Un endroit sécurisé et à proximité de plantes mellifères, c’est-à-dire servant de refuge aux abeilles.

Si de nombreuses ruches trouvent place dans l’espace urbain, c’est parce que la campagne manque de plus en plus de ressources pour les abeilles. En créant des îlots de végétaux, la ville offre une multitude d’espaces verts : « il ne suffit pas de grand-chose pour leur permettre de butiner » explique Laure Miller, adjointe au maire déléguée à l’écologie urbaine.

Multiplier les ruches urbaines permet également de redynamiser des lieux abandonnés, indique Stéphane Delavallade, chef du service environnement du Grand Reims : « on réinvestit ces sites-là tout en mettant en valeur la filière locale ».

Un miel urbain  

Les abeilles produisent du miel « made in Reims », en se servant des fleurs de tilleuls ou de marronniers. Elles permettent de générer en moyenne deux récoltes par an, à la fin du printemps et du mois d’août.

Le miel de la ville de Reims © Radio France – Claire-Marie Luttun

Mais pour André-Claude, apiculteur qui possède 40 ruches sur Reims, la production en ville permet surtout de « sensibiliser les habitants à la protection de la biodiversité ». Les ruches sont dispersées, par groupe de deux ou trois et ne permettent pas de grosses productions. Pour favoriser le butinage, des graines de plantes mellifères sont d’ailleurs mises à disposition gratuitement par la ville.

Reportage de Claire-Marie Luttun

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